UNE 11E ÉDITION RÉUSSIE POUR LA DICTÉE DU MAROC!
420 CANDIDATS RETENUS SUR 16 CENTRES RÉGIONAUX EN COMPÉTITION À CASABLANCA
UNE ÉPREUVE PRÉPARÉE PAR L’ACADÉMICIEN JEAN-PIERRE COLIGNON
420 CANDIDATS RETENUS SUR 16 CENTRES RÉGIONAUX EN COMPÉTITION À CASABLANCA
UNE ÉPREUVE PRÉPARÉE PAR L’ACADÉMICIEN JEAN-PIERRE COLIGNON
Les lauréates minimes de la Dictée du Maroc (de gauche à droite), Khouloud El Harachi, Khadija Bichri (cadets), Aya Hamdane et Meriem Khattab, juste après la remise des prix. L'épreuve de cette manifestation parrainnée par L'Economiste est divisée en quatres catégories: minimes, cadets, juniors et seniors.
Les amoureux de la langue française se sont retrouvés ce samedi 21 mars au lycée Lyautey de Casablanca pour la 11e édition de la Dictée du Maroc organisée par l’Union des conseils des parents d’élèves (UCPE) et le ministère de l’Education nationale et dont L'Economiste est partenaire «L’importance de cet évènement réside dans la création d’une synergie entre les établissements français au Maroc et les établissements privés et publics marocains. Nous constatons une belle mixité surtout au niveau des régions dont les finalistes font le déplacement à Casablanca. Cette passion de la langue française permet aussi de tisser des liens tant au niveau du voyage, que lors de l’évènement», a souligné Nadira Slaoui, secrétaire nationale de l’UCPE. Suite à une sélection de 4.500 demi-finalistes, 420 candidats ont été retenus sur les 16 centres régionaux, pour participer à la grande finale. L’épreuve est subdivisée en quatre catégories, minimes, cadets, juniors et seniors. Toutes les catégories commencent la même dictée, elle-même subdivisée en différents paragraphes, dont la difficulté croît au fur et à mesure du texte. Les finalistes sont également soumis à un QCM de culture générale permettant de départager les candidats en cas d’ex-æquo. Un seul objectif au sein des participants, dont certains n’en sont pas à leur première participation, réussir au mieux cette épreuve afin de pouvoir évaluer le niveau de français de chacun. Dans la salle Delacroix abritant près de 140 finalistes minimes, ainsi qu’au sein des autres salles, l’ambiance de compétition était palpable. Juste avant le coup d’envoi, un briefing s’est tenu en présence des dicteurs et des correcteurs venus des différents établissements français et marocains privés et publics. Le texte, parsemé de difficultés et de pièges, a été envoyé la veille, et sous scellés, par Jean-Pierre Colignon, académicien, connu, entre autres, pour avoir fait partie du jury des Dicos d’or de Bernard Pivot. L’idée étant de voir ensemble l’énonciation de certains mots ou noms pas toujours évidents, comme par exemple l’orthographe du canidé «grœnendael» à consonance néerlandophone qui a suscité de vives interrogations. Tablettes, Go pros, ouvrages… ont été décernés aux lauréats des diverses catégories, dont un cadet et un sénior qui ont passé l’épreuve avec brio en comptant zéro faute! L’organisation de cette activité pédagogique, victime de son succès, a même dû limiter, à son grand regret, les participations de certains établissements faute de places.
Aïda BOUAZZA
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